Duo d’bourricots

J’vous présente une ânesse, elle s’appelle Pâh c’est cool.
Quelques-uns me connaissent, dans l’étable y’a foule.

Mangeons le même avoine puis écrivons ensemble !
Des mots, jetons la couenne! Quand nous rimons ça tremble !

J’aime bien qu’le stylo rime, avec toi j’ai un grain.
J’ai pris le style Onîm pour cet alexandrin.

J’crois aux rimes dès l’début, Pâh s’y fit qu’à la fin.
Soit ! Onîm est d’venu pacifique dès l’matin.

Deux ânes valent mieux qu’un pour dresser vos oreilles.
On peut jouer les malins et pondre des merveilles.

C’est la fraternité qui unit nos talents.
Mais ça f’ra taire ni tes amis ni tes parents.

C’était pas si niais. L’anonyme est là, n’est-ce pas?
C’est pourtant signé… l’âne Onîm et l’ânesse Pâh.

Ration d’avoine

L’âne est de retour, il ressort de la paille,
Il est tel un vautour qui vient de faire ripaille.

Il en a pris des forces à lire vos commentaires,
Si tu es son ennemi, mets tout d’suite pied à terre.

Car se défier d’un âne, c’est aimer la patience,
Tu recul’ras d’un pas, un peu comme à la danse.

Il devait revenir après le dernier post,
Relever l’devenir, présenter sa riposte.

Pour créer des poèmes, pas besoin de carotte,
C’est comme le père Noël, y’en a plein dans sa hotte.

Doté de poils soyeux et de dents magnifiques,
L’équidé est heureux, dans ces moments magiques.

En attendant qu’il trouve d’autres alexandrins,
Restez pas sur la route, faut réparer ses freins.

Blog à part

Vous y crois’rez la lune, entendrez des « hi han ! »,
L’inconnu et sa plume, pianoter, bien vivants.

Du fond de son étable, le ruminant mâchouille,
Des mots identifiables, nonchalamment, se brouillent.

Où l’âne y braira le meilleur de lui-même,
Le libraire y trouvera, amateur, ce qu’il aime.

C’est de la poésie, de la récréation,
It won’t be so easy! Mais va y’avoir d’l’action.

Si l’animal s’endort, par trop plein de paresse,
L’âne se portera bien, évitez les caresses.

Il vous attend curieux, impatient de les lire,
Vos remarques de furieux, la bête se f’ra plaisir.

Pour des récits de vers, le bonheur de la rime,
Le voici donc ouvert, le blog de l’âne Onîm.