Laissez le passé

N’est du vouloir d’aucun mais de d’autres enlacés,
La naissance de chacun, toujours est au passé

L’enfance méritée finit par trépasser,
Elle est en vérité depuis longtemps passée.

Les erreurs qui deviennent « Actes ordonnancés »,
Restent comme elles viennent, c’est pourtant du passé.

Une fille délurée s’était de moi lassée.
Ses billes azurées reflètent le passé.

Tel un feu d’artifice vif puis effacé,
Les plaisirs sont d’office conjugués au passé.

Par interrogations, le présent est chassé,
« Mais pour quelles raisons cela s’est-il passé ? »

Le présent pour tout dire, n’est jamais ressassé.
Mais le fait de le lire, c’est presque du passé.

Comme la fin s’avère de tout oeuf cassé,
Le début de ce vers… c’est déjà du passé.