Sonnet d’ânes

On rencontre du monde en sortant de l’étable,
Des équidés abondent, des plus aux moins aimables.
Sans tous vous les citer, j’en retiendrai certains,
L’âne voudrait en parler, sans en avoir l’air d’un.

Derrière une fumée rance, on peut apercevoir,
Beaucoup de contenance pour plaire à l’auditoire.
Les dépendants s’arrêtent devant l’âne Ikotine,
Promis demain j’arrête, je l’évite en routine.

Nous écoutons la vie, de monsieur l’âne Oblaisse,
Contestons ses avis, car des propos nous blessent.
C’est pire que d’endurer, bouriquette Dugralle.

Le dernier est moins bête, mais il ne sait pas lire,
Car pour l’âne Alfabète, y’a pas de quoi en rire.
Soyez-en assurés, son défaut m’est égal.