Les dunes d’elle qui m’allument
nargue le moi qui l’importune
Les dés précoces de la brune
Jetés avant moi font la Une
Mon dû n’est pas du dédain d’une
s’envolant sans mon infortune
Elle vole et vole dans ma lune
d’une aile sûre ma fortune
Les dunes d’elle qui m’allument
nargue le moi qui l’importune
Les dés précoces de la brune
Jetés avant moi font la Une
Mon dû n’est pas du dédain d’une
s’envolant sans mon infortune
Elle vole et vole dans ma lune
d’une aile sûre ma fortune
Si tu me laisses faire, je gravirai les dunes,
D’une terre bien plate, d’un plateau sur ma lune.
Et en croisant mes fers, je n’aurai de rancune,
L’introspection dilate, mes craintes une à une.
Je te donne le reste, car le tout n’est pas miens,
Le sens est en désordre, je le sais mais j’y tiens.
Ma mission cette peste, je la men’rai à bien,
J’écrirai tout dans l’ordre, je ne garderai rien.
L’écriture intuitive, a du bon mais parfois,
On a peur des maux, qui peuvent jaillir ma foi.
Les rires comme incentives, font du bien à mon foie,
Qui draine mal les mots, pas tout l’temps mais des fois.
Quel méli-mélo, dans ce sans queue ni tête,
Des phrases conjuguées, dansent sans qu’elles n’arrêtent.
Dans des lignes on met l’eau, poussent des marionnettes,
J’en reste subjugué, au présent c’est un fait.
Si tu reprends la route, évite ce poème,
Faut vraiment le vouloir, pour cuver ce qu’il sème.
Si jamais tu en doutes, vis sa vie de bohème,
Reprends ton arrosoir, oublie donc l’OGM.
Poème du vendredi, c’est l’début de la fin,
J’en zozote, de mes dents, j’vous f’rai pas un deffin.
Ça vaut pas un radis. Tiens? Marrant, j’ai pas faim,
Grattant ma pomme d’Adam, je vous libère enfin.
Les premières poésies, j’les ai apprises pour elle,
Les joues toutes rosies, lui récitant pêle-mêle.
Celle-ci de ma plume, je veux la lui offrir,
Timide mais j’assume, je sais qu’elle peut en rire.
Lui consacrer une fête, c’est quand même peu de chose,
Elle n’en a qu’une en tête, peindre nos vies en rose.
Pour elle l’essentiel, elle me l’a dit un jour,
Des pouvoirs démentiels, gentillesse et « bonjour ».
Je pense à mes amies, qui deviennent mamans,
Et surtout à la mienne, que j’aime énormément.
Je suis sincèrement fier d’être un de tes fils,
Merci beaucoup Maman, pour tous tes sacrifices.