L’ëgale à vingt plus dix

Ça faisait dix années que tu avais vingt ans,
Même en traînant les pieds, tout ça ne dure qu’un temps.

La fillette confirmée, est passée jeune femme,
La beauté affirmée, au touché d’une flamme.

Tes yeux ne brillent pas pour quelques possessions.
Les cadeaux sonnent plus comme des punitions.

Ainsi voici mon offre, un mot pour un sourire,
Pour remplir mon coffre, un seul devrait suffire.

Prends-en donc un qui vient, parmi ceux du poème,
Celui-ci te va bien, il s’agit du trentième.

ndla : Le hasard faisant bien les choses, Il est le trentième que je pose.

Autrement votre

Le moi quand il est incomplet,
Laisse entrer notre solitude,
Mais d’un compagnon se complaît,
Je n’en parle pas d’habitude.

Cette rencontre nous appartient,
Quand nous sommes devant la porte,
Et quand cet « Autre » la retient,
C’est un geste qui nous apporte.

Ce leitmotiv d’initiatives,
Nous donne comme un nouvel élan,
Ce poème en définitive,
Provient de l’Autre bon an mal an.

On apprend de lui pas de soi,
Le bonheur mais pas d’autre émoi.
Veiller sur lui ça va de soi,
En effet pour lui l’Autre est moi.

Pour le Foyer du Vert-Galant (Tremblay en France).  Lu par une animatrice lors du « Printemps des Poètes ».  Le thème de cette 10ème édition était « Éloge de l’Autre ».