Sans tronc ni patte

Si tu me laisses faire, je gravirai les dunes,
D’une terre bien plate, d’un plateau sur ma lune.
Et en croisant mes fers, je n’aurai de rancune,
L’introspection dilate, mes craintes une à une.

Je te donne le reste, car le tout n’est pas miens,
Le sens est en désordre, je le sais mais j’y tiens.
Ma mission cette peste, je la men’rai à bien,
J’écrirai tout dans l’ordre, je ne garderai rien.

L’écriture intuitive, a du bon mais parfois,
On a peur des maux, qui peuvent jaillir ma foi.
Les rires comme incentives, font du bien à mon foie,
Qui draine mal les mots, pas tout l’temps mais des fois.

Quel méli-mélo, dans ce sans queue ni tête,
Des phrases conjuguées, dansent sans qu’elles n’arrêtent.
Dans des lignes on met l’eau, poussent des marionnettes,
J’en reste subjugué, au présent c’est un fait.

Si tu reprends la route, évite ce poème,
Faut vraiment le vouloir, pour cuver ce qu’il sème.
Si jamais tu en doutes, vis sa vie de bohème,
Reprends ton arrosoir, oublie donc l’OGM.

Poème du vendredi, c’est l’début de la fin,
J’en zozote, de mes dents, j’vous f’rai pas un deffin.
Ça vaut pas un radis. Tiens? Marrant, j’ai pas faim,
Grattant ma pomme d’Adam, je vous libère enfin.

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