La part rance de l’apparence

Souvent sujette à ma vision,
La belle superficialité,
Me provoque alors des lésions,
Et blesse ma simplicité.

Je suis comme celui qui me lit,
Assemblé de chair et de sang.
Mon cœur et âme qui s’y lient,
Sont nus, ce n’est pas indécent.

Voir le fond et non la forme,
Le plus noble des exercices,
Car ceux qui portent l’uniforme,
Ne sont pas tous dans la police.

Ceux qui ne voient que l’apparence,
Sont des aveugles de l’esprit,
Bouder ainsi la tolérance,
C’est avoir un cœur malappris.

J’aime l’art qui sait nous montrer,
Par nos yeux ou par nos oreilles,
Le fond de nous et son entrée,
Pour ça, il n’a pas son pareil.

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