Source d’expirations

Ce soir en commençant d’écrire,
Je n’avais pas d’inspiration.
J’n’ai pas non plus l’envie de rire,
Après une telle conversation.

Pourquoi diable se fatiguer,
A parler pour ne rien confier.
Il n’est pas viable de léguer,
Un discours pour ne pas s’y fier.

Lorsque l’on tombe on s’écorche,
Et souvent sur le même endroit.
Grattant sans cesse son écorce,
Je ne pense être plus adroit.

Pourquoi attendre de l’autre,
Ce que l’on ne saurait faire ?
C’est comme vouloir rendre votre,
Le soucis de mes affaires.

Toujours continuer de se voir ?
Faire en sorte de dialoguer ?
Pourquoi nier la mer à boire,
Laissons là nos deux cœurs voguer.

Pour mieux se revoir demain soir,
Chassons nos questions ce matin.
L’expérience me donne l’espoir,
De retrouver notre Latin.

Il ne vaut mieux pas confondre,
La colère et la rancune.
La première se laisse fondre,
De l’autre ? J’en ai aucune.

La nostalgie de la cigogne

Je pense à des parents d’aujourd’hui,
C’étaient des copains d’classe.
Ils ne vont plus connaître l’ennui,
Leur enfant a pris place.

Dans leur amour on y comptait deux,
Maintenant ils sont trois.
Je compte sur eux pour être heureux,
Et jamais à l’étroit.

J’en connais qui sont déjà quatre,
Depuis un an tout rond.
Le petit ne s’laisse pas abattre,
Et il a bien raison.

J’vous présente Sarah et Raphaël,
Grande sœur et petit frère.
J’en profite et leur souhaite pelle-mêle,
Un bon anniversaire !

Je couve ma nostalgie douc’ment,
Excusez-moi du peu !
Quand les amis pondent des enfants,
On grandit tous un peu.