L’âne Ormandy

Je reviens d’un week-end des plus ensoleillés,
Où sourires et fous-rires se seront relayés.

Le vent pousse le froid sur la plage d’Houlgate,
Les douces trajectoires du cerf-volant nous gâtent.

Le barbecue semblait vouloir rivaliser,
Avec le soleil, leurs deux feus attisés.

Quat’lapins sont passés déposer leurs p’tits oeufs,
J’ai cueilli sans casser ces plaisirs bien à eux.

La campagne alentour nous a surpris sans trêve,
Ses paysages entourent la maison de nos rêves.

J’y ai croisé des ânes pour le moins anonymes,
Feignant de reconnaître leur ami l’âne Onîm.

J’aime les sillages des ruelles d’Honfleur,
Ville d’un mariage, de bonheurs et de fleurs.

J’ai fait une connaissance, voici l’âne Ormandy,
Je repasserai le voir, parce que le coeur m’en dit.

L’Homme qui murmurait à l’oreille de l’âne

L’âne Onîm a des amis,
Parmi eux mon petit pote.
Nos balades ont déjà mis,
De l’amitié plein nos bottes.

C’est pour lui que je transmets,
Cette poésie si légère,
À des lecteurs en transe mais,
Prétextant l’anniversaire.

Au pas, au trot, au galop,
Notre philosophie court,
N’étant pas trop mégalo,
Laissant nos dires dans la cour.

Je n’lui souhaite que du bonheur,
L’émergence de ses désirs.
Je sais que j’aurais l’honneur,
D’écouter tous ses plaisirs.

Duo d’bourricots

J’vous présente une ânesse, elle s’appelle Pâh c’est cool.
Quelques-uns me connaissent, dans l’étable y’a foule.

Mangeons le même avoine puis écrivons ensemble !
Des mots, jetons la couenne! Quand nous rimons ça tremble !

J’aime bien qu’le stylo rime, avec toi j’ai un grain.
J’ai pris le style Onîm pour cet alexandrin.

J’crois aux rimes dès l’début, Pâh s’y fit qu’à la fin.
Soit ! Onîm est d’venu pacifique dès l’matin.

Deux ânes valent mieux qu’un pour dresser vos oreilles.
On peut jouer les malins et pondre des merveilles.

C’est la fraternité qui unit nos talents.
Mais ça f’ra taire ni tes amis ni tes parents.

C’était pas si niais. L’anonyme est là, n’est-ce pas?
C’est pourtant signé… l’âne Onîm et l’ânesse Pâh.

Ration d’avoine

L’âne est de retour, il ressort de la paille,
Il est tel un vautour qui vient de faire ripaille.

Il en a pris des forces à lire vos commentaires,
Si tu es son ennemi, mets tout d’suite pied à terre.

Car se défier d’un âne, c’est aimer la patience,
Tu recul’ras d’un pas, un peu comme à la danse.

Il devait revenir après le dernier post,
Relever l’devenir, présenter sa riposte.

Pour créer des poèmes, pas besoin de carotte,
C’est comme le père Noël, y’en a plein dans sa hotte.

Doté de poils soyeux et de dents magnifiques,
L’équidé est heureux, dans ces moments magiques.

En attendant qu’il trouve d’autres alexandrins,
Restez pas sur la route, faut réparer ses freins.

Blog à part

Vous y crois’rez la lune, entendrez des « hi han ! »,
L’inconnu et sa plume, pianoter, bien vivants.

Du fond de son étable, le ruminant mâchouille,
Des mots identifiables, nonchalamment, se brouillent.

Où l’âne y braira le meilleur de lui-même,
Le libraire y trouvera, amateur, ce qu’il aime.

C’est de la poésie, de la récréation,
It won’t be so easy! Mais va y’avoir d’l’action.

Si l’animal s’endort, par trop plein de paresse,
L’âne se portera bien, évitez les caresses.

Il vous attend curieux, impatient de les lire,
Vos remarques de furieux, la bête se f’ra plaisir.

Pour des récits de vers, le bonheur de la rime,
Le voici donc ouvert, le blog de l’âne Onîm.