L’âne Ormandy

Je reviens d’un week-end des plus ensoleillés,
Où sourires et fous-rires se seront relayés.

Le vent pousse le froid sur la plage d’Houlgate,
Les douces trajectoires du cerf-volant nous gâtent.

Le barbecue semblait vouloir rivaliser,
Avec le soleil, leurs deux feus attisés.

Quat’lapins sont passés déposer leurs p’tits oeufs,
J’ai cueilli sans casser ces plaisirs bien à eux.

La campagne alentour nous a surpris sans trêve,
Ses paysages entourent la maison de nos rêves.

J’y ai croisé des ânes pour le moins anonymes,
Feignant de reconnaître leur ami l’âne Onîm.

J’aime les sillages des ruelles d’Honfleur,
Ville d’un mariage, de bonheurs et de fleurs.

J’ai fait une connaissance, voici l’âne Ormandy,
Je repasserai le voir, parce que le coeur m’en dit.

4 réflexions au sujet de « L’âne Ormandy »

  1. Merci beaucoup pour cette douce poésie
    Qui laisse sur mes lèvres un très joli sourire
    Et rappelle en mon cœur une douce nostalgie
    De jours plus heureux qui était remplis de rire…

  2. Je vous tire mon chapeau Monsieur l’âne, pour ce très beau poème pareil à la préface d’un été qui s’annonce des plus radieux !

    Luxe, calme et volupté. Est-ce que tu aimes la poésie ?

  3. J’aime la poésie, celle de vos commentaires,
    C’est elle, pas les fusils, qui f’ront tourner ma terre.

  4. Une allusion qui n’a l’air de rien,
    Mais qui procure pourtant beaucoup de bien,

    Que de remémorer cet événement,
    Qui se déroula pourtant rondement,

    Et qui visiblement ont laissé des traces,
    A quelques invités de grande classe…

    Honfleur, ville d’un mariage de bonheur et de fleurs,
    Pour sûr, ces souvenirs resteront gravés dans mon coeur.

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